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Aujourd’hui, selon le drone que l’on possède, la catégorie et les règles d’usages varient. Et oui, en fonction de son équipement et de ses compétences, on ne peut pas tout faire !
Mais il faut avouer que parfois, il y a de quoi s’y perdre 🤯 Alors chez AED, nous avons pris soin de tout vous expliquer avec la plus grande clarté, avec en prime une infographie qui résume tout 😉
Publié le 02/04/2024 par Alice de l’équipe AED.
Dans le ciel européen, seuls les drones disposant de « marquages CE », également appelés « mention » ou « mention de classe », sont autorisés. Et des marquages, ils en existent ni plus ni moins que 7, notés C0, C1, C2, C3, C4, C5 et C6. Apposés sur l’UAS et ses équipements, ils garantissent que celui-ci répond aux exigences fixées par l’EASA (European Union Aviation Safety Agency) pour être vendu et bénéficier de la libre circulation dans tout le marché européen.
⚠️ Mais, selon l’UAS que l’on possède, on ne peut pas tout faire ! Les exigences en terme de compétences minimales à avoir diffèrent, de même que les règles d’usage du drone, selon l’équipement que l’on possède :
On en parle dans notre article : « Que faire de mon drone sans marquage à partir de 2024 ?«
Bref, selon le drone utilisé, un pilote doit détenir le(s) diplôme(s) justifiant de son niveau de compétences et doit respecter des règles d’usages définies par catégories, sous-catégories ou scénarios.
Au moment de l’achat d’un équipement, il est donc particulièrement important de prendre en compte l’ensemble de ces paramètres.
Voyons ces règles d’usage de plus près en commençant par la plus abordable : la catégorie ouverte, dite « open ». Pour voler dans cette catégorie, un pilote dois :
Passons désormais à la catégorie spécifique, où il faut :
Tout opération d’un UAS ne respectant pas les critères des sous-catégories ou des scénarios standards doit faire l’objet d’une demande d’autorisation d’exploitation accompagnée d’une analyse des risques complète et conforme à la méthode SORA (Specific Operations Risk Assessment), ou d’une analyse de risques pré-formatée PDRA (Pre-Defined Risk Assessment).
En somme, l’EASA prévoit une corrélation directe entre le drone exploité, les compétences du pilote et les règles de vol à respecter.
Donc, selon ce que vous souhaitez réaliser avec votre UAS, il est indispensable de vous former pour développer les compétences appropriées et de vous équiper d’un UAS disposant du marquage CE adéquat.
Et oui, ce n’est pas si simple ! Aussi, pour vous aider à y voir plus clair, nous avons élaborer une infographie détaillée qui retrace visuellement cette corrélation entre UAS, compétences du pilote et règles s’usage :
L’équipe AED
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