Voler son drone sous le soleil des tropiques, entre plages paradisiaques, volcans et forêts luxuriantes… difficile de rêver mieux ! Mais attention : si la Guadeloupe et la Martinique sont des territoires français, cela ne signifie pas que vous pouvez y faire voler votre drone n’importe comment. Comme partout, la réglementation s’applique, avec quelques particularités locales à bien connaître avant de décoller.
Voici tout ce qu’il faut savoir pour voler en toute légalité et en sécurité aux Antilles françaises.
Sans surprise, la Guadeloupe et la Martinique étant des départements d’outre-mer, ce sont les règles françaises et européennes qui encadrent les vols de drone. Vous êtes donc concerné par la réglementation européenne en vigueur en métropole aujourd’hui, notamment les classes de drones (C0 à C6), les catégories (ouvertes et spécifiques), et les obligations de formation.
Avant d’envisager tout vol en Guadeloupe ou Martinique, il faut commencer par réaliser les démarches applicables en métropole, si ce n’est pas déjà fait.
Tout pilote souhaitant réaliser des vols en France métropolitaine et en outre-mer doit avoir minimum 14 ans et procéder à son enregistrement en tant qu’exploitant sur Alphatango.
En catégorie spécifique, il faut aller plus loin en détaillant ses activités dans un MANEX (Manuel d’exploitation) et se déclarer en tant qu’exploitant (au titre d’une personne morale ou physique) sur la plateforme en ligne Alphatango.
Tout drone de plus de 250 g et tout drone équipé d’une caméra et d’un signalement électronique doit être enregistré sur la plateforme Alphatango.
La réglementation européenne s’appliquant aux Antilles comme en métropole, on retrouve donc sans surprise les 3 grandes catégories : catégorie ouverte (open) pour les vols à faibles risques, la catégorie spécifique (specific) pour les risques modérés et la catégorie certifiée (certified) pour les risques forts.
Tout vol devra donc évidemment respecter les règles d’usage de la catégorie, sous-catégorie ou scénario dans lequel il sera réalisé.
Selon le drone utilisé, le pilote doit détenir les bonnes qualifications, à savoir :
✅ drone de mention C0 : il est fortement recommandé de suivre la formation en ligne OPEN A1/A3 et réussir l’examen OPEN A1/A3 (proposé dans la continuité).
✅ drone de mentions C1, C2 et C3 : il est obligatoire de suivre la formation en ligne OPEN A1/A3 et réussir l’examen OPEN A1/A3 (proposé dans la continuité). C’est gratuit, rapide, et indispensable pour voler en règle.
✅ drone de C2 : en plus de l’examen OPEN A1/A3, il faut détenir une autoformation pratique A2, passer l’examen complémentaire OPEN A2 pour détenir son BAPD (Brevet d’Aptitude de Pilote à Distance).
✅ drone de mentions C5 et C6 :suivre obligatoirement une formation au pilotage en catégorie spécifique pour obtenir une Attestation de suivi de formation pratique STS-01/STS-02 et réussir l’examen du CATS (Certificat d’Aptitude Théorique de pilote à distance pour les Scénarios standards).
Une assurance appropriée doit être disponible pour couvrir des risques chaque vol effectué en France et en outre-mer.
Aux Antilles, les zones sensibles, notamment les réserves naturelles, les zones militaires, les aérodromes et les sites classés, sont nombreuses et parfois plus étendues que sur le continent. Il est donc essentiel de préparer son vol à l’avance.
⚠️ Attention : la carte Géoportail ne couvre que la métropole !
Pour consulter les restrictions d’espace aérien en Guadeloupe ou en Martinique, utilisez une application comme FlyBy, qui permet de visualiser les zones interdites, réglementées ou soumises à autorisation.
La Guadeloupe offre un terrain de jeu spectaculaire pour les amateurs d’images aériennes : des plages de sable fin à Sainte-Anne, les chutes du Carbet, la Soufrière ou encore les Saintes vues du ciel… Mais attention : plusieurs sites sont dans des zones protégées.
Zones sensibles à connaître :
➡️ Bon à savoir : Les vols dans les zones naturelles protégées sont parfois possibles sur demande auprès de la préfecture, avec dossier motivé et délai d’instruction.
En Martinique, les paysages sont tout aussi époustouflants : la montagne Pelée, les plages de sable noir du nord, les champs de canne à sucre ou les baies turquoises du sud offrent un décor unique pour capturer des images aériennes.
Zones sensibles à connaître :
➡️ Conseil : soyez particulièrement vigilant autour des zones urbaines, notamment Fort-de-France, où les vols sont interdits pour les drones de loisirs, et interdits sans déclaration préalable pour les professionnels.
Voler avec son drone aux Antilles, que ce soit en Guadeloupe ou en Martinique, reste une expérience inoubliable pour qui sait conjuguer plaisir de l’image et respect des règles.
Préparez vos vols en amont, repérez les zones autorisées via une application adaptée comme FlyBy, et pensez à demander les autorisations si nécessaire. Avec un peu d’organisation, vous pourrez immortaliser ces territoires d’exception sans vous exposer à des sanctions.
🍹 Un dernier conseil pour la route : Pas de Ti’Punch avant les vols !
Aller, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter :
L’équipe AED
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